Les risques professionnels sont au nombre de 25 dans le logiciel DUERP Dok Unik (liste exhaustive définie par l’INRS).
C’est un risque de blessure et, dans certaines conditions, de maladie professionnelle, consécutives à des efforts physiques, des chocs, des gestes répétitifs, des mauvaises postures ou des activités sportives.
La manutention manuelle, les positions de travail contraignantes ou encore les efforts prolongés font partie intégrante de votre activité courante : porter un carton, déplacer un meuble, essayer de prendre un objet un peu trop haut… Ces gestes quotidiens vous exposent à des risques souvent sous-estimés.
Ces contraintes physiques au travail peuvent provoquer douleurs, fatigue, lumbago, chute et peuvent occasionner des accidents et des maladies, qui dans les cas les plus graves prennent la forme de handicaps et de difficultés à se maintenir dans l’emploi (inaptitude, arrêt).
L’activité physique reste la principale source d’accidents de service et de maladies professionnelles.
C’est un risque lié aux conditions physiques du travail (bruit, éclairage inadapté, température, conditions climatiques, odeurs, hyperbare, espace étroit, etc) qui provoque un inconfort pouvant rendre difficile l’exécution de certaines tâches.
C’est un risque lié au contact cutané ou à l’inhalation de fibres contenues dans des matériaux de construction à l’occasion d’inspections ou d’opérations techniques.
C’est un risque de blessure ou d’infection lié au contact cutané ou oculaire avec un animal ou un insecte.
C’est un risque de blessure plus ou moins grave, voire mortelle, liée à l’usage, l’entretien, la manipulation ou l’entreposage d’armes ou de munitions.
C’est un risque d’infection lié à l’exposition à des agents pathogènes (bactéries, champignons, virus…). La transmission en milieu professionnel peut se faire par voie respiratoire (inhalation), par contact avec la peau ou les muqueuses, par inoculation (blessure, morsure ou piqûre d’insecte) ou plus rarement par voie digestive.
C’est un risque d’infection, d’intoxication, d’allergie, de brûlure… par inhalation, ingestion ou contact cutané avec des substances (produits solides, liquides ou gazeux) dont les propriétés physico-chimiques, toxicologiques ou éco-toxicologiques sont nocives pour la santé.
C’est un risque de blessure causé par la chute d’une personne avec différence de niveau. La blessure peut résulter de la chute elle-même, ou du heurt d’une installation, d’un objet.
Les chutes sont consécutives à une perte d’équilibre entraînant un heurt avec le sol ou un objet se trouvant sur le trajet de la chute.
C’est un risque de blessure résultant du heurt d’une personne par un véhicule (motocyclette, voiture, camion, chariot élévateur…), de la collision de véhicules ou contre un obstacle, au sein de l’entreprise.
C’est un risque de fatigue ou de stress lié, notamment, à l’utilisation prolongée d’un écran de visualisation ou un risque de blessure, d’affection corporelle ou organique lié à l’action d’une machine ou d’un outil.
C’est un risque de blessure qui résulte de la chute d’objets provenant de stockage, d’un étage supérieur… ou de l’effondrement de matériau.
C’est un risque lié soit à l’exposition ordinaire des utilisateurs ou délibérée par des professionnels qui interviennent sur des équipements ou des installations électriques.
C’est le risque de brûlure ou de blessure de personnes consécutives à un incendie ou une explosion. Ces risques peuvent entraîner des dégâts matériels très importants.
C’est un risque d’accident qui peut être lié à la coactivité de deux entreprises, mais aussi à la méconnaissance, par chacune des entreprises, des risques que peut induire l’activité de l’autre entreprise.
C’est un risque d’atteinte à la santé. Pour certaines activités (restauration, soins infirmiers…), c’est en plus un risque de contamination des produits mis en oeuvre.
C’est un risque de blessure qui peut être lié à la circulation des engins de manutention mobiles (collision, dérapage, écrasement), à la charge manutentionnée (chute, heurt, renversement) ou au moyen de manutention (rupture, défaillance).
C’est un risque de blessure (projection, abrasion, choc, écrasement, cisaillement, coupure, sectionnement, piqûre, etc) chaque fois qu’un élément en mouvement peut entrer en contact avec une partie du corps. Réciproquement, une partie du corps humain en mouvement peut entrer en contact avec un élément matériel.
C’est un risque lié aux modalités d’organisation du travail (cadence, répartition des tâches, définition des postes, conception et entretien des lieux et du matériel, travail de nuit, isolé, posté…) et dont les répercussions prennent la forme d’affections psychiques, psychosomatiques voire ostéo-articulaires (TMS).
C’est un risque lié à l’activité même de la plongée en raison des spécificités du milieu environnant et des tâches qui y sont réalisées. Les dommages pour la santé peuvent être graves.
Ce sont des situations de travail où sont présents : stress, intensité, surcharge de travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie, violences internes, rapports sociaux dégradés, harcèlement moral ou sexuel, conflits exacerbés entre personnes ou équipes, violences commises par des personnes externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions), conflit de valeurs (religieux, politique, éthique), insécurité de la situation de travail.
Il s’agit des risques liés aux différents types de rayonnements (ionisants et non-ionisants), naturels (rayonnement optique du soleil), artificiels (lasers, projecteurs, soudure à l’arc, rayonnements ultraviolet, infrarouge) et électromagnétiques.
C’est un risque d’accident de transport lié au déplacement d’un salarié réalisant une mission pour le compte de l’employeur (accident de service) et ce quel que soit le véhicule utilisé (cycle, motocycle, voiture, bateau, avion, hélicoptère…). Afin d’opérationnaliser l’évaluation de ces risques, il est préconisé de pondérer la fréquence d’exposition et le niveau de gravité par le nombre d’accidents réellement recensés.
Ce sont des risques liés à la consommation active ou passive de substances qui modifient le comportement et la vigilance des travailleurs et ont des répercussions sur leur santé physique et mentale.
C’est un risque lié aux vibrations importantes émises par certaines installations, machines, outils ou véhicules. On distingue les vibrations transmises à l’ensemble du corps, notamment lors de la conduite d’engins, et les vibrations transmises aux membres supérieurs, lors de l’utilisation de machines portatives.